July 22, 2009

Conduite du changement: 7 erreurs à éviter - n°3 = vaincre la résistance



Bonjour, notre feuilleton estival des erreurs de conduite du changement sepoursuit:

Erreur n°3 = vaincre la résistance

Un manager convaincu que le changement prévu rencontrera une résistance forte risque de tenter un passage en force. En réalité, cette tactique incite les adversaires du changement à s'organiser pour lutter contre le projet.
Craindre dès le départ une résistance importante, avant même d'avoir exposé les tenants et les aboutissants du projet, revient à considérer que les acteurs concernés sont incapables de comprendre la nécessité du changement, et donc de changer eux-mêmes.


Un changement ne peut réussir qu'en terrain favorable. Avant de lancer un projet de changement, il est important de travailler en amont pour aplanir les préjugés existant de part et d'autre, et pour instaurer un climat de confiance.

Cette erreur évoque-t-elle pour vous des situations concrètes que vous avez rencontrées? Faîtes-nous part de vos expériences et points de vue sur la question.

A suivre: Erreur n°4 = imposer le calendrier

par Jean-Jacques Lamboley, Consuleo

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July 15, 2009

Conduite du changement: 7 erreurs à éviter - n°2 = ignorer la résistance


Après un aperçu global des 7 erreurs à éviter en conduite du changement et une explication de l'erreur n°1, négliger le facteur humain, voici la suite:


Erreur n°2 = ignorer la résistance





Pour le dirigeant, le changement projeté est justifié, et sera bénéfique pour l'entreprise. Ses employés sont "dans le même bateau", ils vont se montrer dociles et exécuter les instructions du capitaine.



Même avec une bonne dose de charisme, ce n'est pas évident de mettre tout le monde d'accord sur le bien fondé d'un changement décrété. Penser qu'il va s'imposer naturellement, et sans faire naître quelques craintes, relève de l'utopie.

Le dirigeant est dans son rôle lorsqu'il fixe un nouveau cap, mais il n'est pas toujours le mieux placé pour diriger la manœuvre. Il aura intérêt à utiliser des relais internes pour expliquer les points forts du changement décidé, et pour prendre en compte toutes les réactions. En considérant qu'il n'y aura pas de résistances, il risque au contraire d'en faire naître.

A suivre prochainement: Erreur n°3 = vaincre la résistance

par Jean-Jacques Lamboley, Consuleo

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July 11, 2009

Conduite du changement: 7 erreurs à éviter


par Jean-Jacques Lamboley, Consuleo

Les entreprises se trouvent aujourd'hui confrontées à un environnement en mutation rapide, à une concurrence forte, et à des clients exigeants. L'enchaînement des tâches par métiers a laissé la place au travail en équipe, et au management par projet. Pour réussir, la polyvalence et la flexibilité deviennent des qualités essentielles.

Les hommes et les femmes de l'entreprise vont donc être très sollicités pour mettre en place des changements à un rythme soutenu, dans un délai court.
Les managers se fient à leur intuition et à leur expérience pour mener à bien les changements nécessaires. Mais pour réussir un changement, les exhortations et le bon sens ne suffisent pas toujours, il faut savoir préparer le terrain, et faire preuve de doigté dans la mise en œuvre. Les échecs sont courants, et leurs conséquences durables.

Quelles sont justement les principales causes d'échec ? Comment les éviter ?

Nous vous proposons au cours des prochaines semaines une explication de chacune des 7 erreurs à ne pas commettre, pour bien conduire un projet de changement:
  1. Négliger le facteur humain
  2. Ignorer la résistance
  3. Vaincre la résistance
  4. Imposer le calendrier
  5. Négliger la communication
  6. Ignorer les peurs
  7. Changer pour avancer


Erreur n°1 = négliger le facteur humain





Certains changements sont mis en oeuvre sous un angle uniquement technique, sans concertation avec les personnels concernés. Par exemple: mise en place d'un nouvel outil informatique, déménagement dans des locaux plus spacieux, installation d'une nouvelle unité de production. Ils sont souvent présentés comme indispensables, et par conséquent non négociables, alors qu'en réalité ils ont fait l'objet d'un choix parmi plusieurs alternatives possibles. Pour le management, ces changements sont synonymes de progrès, croissance, prospérité…mais pour certains employés, ils peuvent engendrer des inquiétudes qu'il faut prendre compte.

Les changements purement techniques n'existent pas. Le facteur humain doit être intégré très tôt dans le processus, sans attendre que les difficultés se manifestent.


Lecteurs, quels changements avez-vous vécu où le facteur humain a été negligé? Quelles en ont été les conséquences? Vos témoignages nous intéressent.


A suivre prochainement: Erreur n°2 = ignorer la résistance

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