Après un aperçu global des 7 erreurs à éviter en conduite du changement et une explication de l'erreur n°1, négliger le facteur humain, voici la suite:
Erreur n°2 = ignorer la résistance
Pour le dirigeant, le changement projeté est justifié, et sera bénéfique pour l'entreprise. Ses employés sont "dans le même bateau", ils vont se montrer dociles et exécuter les instructions du capitaine.
Même avec une bonne dose de charisme, ce n'est pas évident de mettre tout le monde d'accord sur le bien fondé d'un changement décrété. Penser qu'il va s'imposer naturellement, et sans faire naître quelques craintes, relève de l'utopie.
Le dirigeant est dans son rôle lorsqu'il fixe un nouveau cap, mais il n'est pas toujours le mieux placé pour diriger la manœuvre. Il aura intérêt à utiliser des relais internes pour expliquer les points forts du changement décidé, et pour prendre en compte toutes les réactions. En considérant qu'il n'y aura pas de résistances, il risque au contraire d'en faire naître.
A suivre prochainement: Erreur n°3 = vaincre la résistance
Labels: Bonnes pratiques, Français